Gironde : le Département veut instaurer un congé menstruel et ménopause pour ses agents

C'est une première pour un département en France. Ce lundi 26 juin, en conférence de presse d'avant session plénière, le président du Département de Gironde, Jean-Luc Gleyze a annoncé mettre en place une expérimentation auprès des agentes du département dans le cadre de l'impact des règles, de la pré-ménopause et de la ménopause au travail. Si en Espagne, une loi a été votée en février dernier pour un congé menstruel, en France, la question fait encore son chemin.

Sur les 7000 agents du Département de Gironde, 67% sont des femmes. Et pour améliorer leur qualité de vie, il a été décidé de présenter  une expérimentation dans les prochaines semaines auprès de ses effectifs. Une expérimentation dans un premier temps qui portera sur une amélioration des conditions de travail : aménagement du poste de travail pour réduire l'effort physique ou encore favoriser l'alternance des stations assises et debout. Un recours au télétravail durant la période menstruelle pour limiter les déplacements. Aménager les horaires en cas de souffrance ou de prise de rendez-vous médicaux liés à cette pathologie.

Cette expérimentation ne se limite pas seulement aux menstruations. Le Département de Gironde a voulu aller plus loin en incluant les troubles de la pré-ménopause et la ménopause. Ces aménagements seront mis en place pour les agentes après un rendez-vous avec le médecin généraliste et un médecin du travail.