Elle accouche toute seule grâce à un tuto YouTube !
Publié : 29 avril 2018 à 18h45 par Stéphane Hubert
Crédit : Pixabay
On trouve de tout sur "YouTube". Même des choses que l'on ne pensait pas y trouver, voire même y chercher.
Tia Freeman, elle, a toujours le réflexe de faire des recherches sur YouTube. Et cette habitude lui a probablement sauvé la vie.
YouTube plus fort qu’une maternité
En effet, l’histoire de cette américaine de 22 ans est absolument incroyable. Employée en informatique dans l’US Air Force, Tia Freeman, enceinte dans son troisième trimestre, a pris l’avion le 7 mars en direction de l’Allemagne. Objectif du voyage : rendre visite à un ami qui habite le pays. Mais avant d’y arriver, elle devait d’abord faire une escale de 17 heures à Istanbul en Turquie. Une pause qui n’était pas de tout repos pour la future maman.
L’américaine, arrivée sur le sol turque, a effectivement senti que quelque chose n’allait pas. Ne se sentant vraiment pas bien, Tia s’est précipitée le plus vite possible dans sa chambre d’hôtel. Après une recherche rapide sur Google, elle s’aperçoit que les symptômes qui la touchent sont ceux qui annoncent…un accouchement imminent.
Et là où d’autres auraient eu le réflexe d’appeler les urgences, la jeune femme s’est tout simplement dit qu’elle allait s’accoucher toute seule. La raison étant surtout qu’elle n’était pas sûre de pouvoir payer les frais d’hôpitaux. Elle recherche donc sur YouTube comment procéder. Et force est de constater que le tutoriel devait être bien fait, puisque l’accouchement s’est bien passé et le bébé en pleine forme. Plutôt débrouillarde, elle réussit même à couper le cordon ombilical à l'aide de lacets de chaussures, et d'un petit couteau, stérilisés dans une bouilloire.
Le lendemain, alors qu’elle se rend à l’aéroport pour poursuivre son périple vers l’Allemagne, les autorités sont informées de l’arrivé de ce passager inattendu. Touchée par l’histoire de Tia et du petit Xavier, la compagnie Turkish Airlines a pris la décision de payer tous les frais de la jeune femme durant les deux semaines qu’a duré son séjour.
Une drôle d’histoire qui finit bien pour tout le monde.