Elle simule un cancer en stade terminal pour financer son mariage

Publié : 21 août 2019 à 15h55 par A.L.

Crédit : Pixabay

Une femme a fait croire à un organisme de charité qu'elle était atteinte d'un cancer et qu'il ne lui restait que 6 mois à vivre afin de pouvoir financer son mariage.

Triste histoire. Carla Evans, une mère de famille galloise de deux enfants, a commis l'impensable. Le 13 octobre 2018, la femme a contacté "Wish Upon a Wedding", un organisme de charité qui propose aux personnes gravement malades une aide financière pour des évènements familiaux comme des mariages. "Mon mari et moi, nous célébrons notre 10ème anniversaire de mariage. Nous souhaitons renouveler nos vœux. J’ai appris il y a peu que je suis gravement malade, donc nous devons organiser la cérémonie rapidement", a écrit Carla Evans à l’organisme. L’association a alors répondu positivement à sa demande et lui a proposé d’organiser une cérémonie au prix de 15 000 livres sterling. Pour prouver sa bonne fois, la mère de famille devait néanmoins fournir un certificat médical attestant de son cancer et payer 500 livres sterling. 



Un certificat falsifié



C'est là que le bât blesse. En effet, Carla Evans qui avait inventé cette histoire de toute pièce pour financer son mariage, a alors falsifié un certificat tamponné du système de santé national anglais, détaillant ses fausses pathologies : un cancer de la vessie et du foie en plus d'un cancer de la thyroïde. La mère de famille a même eu le culot d'ajouter que sans greffe, il ne lui restait que 6 mois à vivre. Si dans un premier temps, l’association est tombée dans le panneau et a débuté les préparatifs, Karen Hobbs, l’une des bénévoles, a rapidement senti l'arnaque et a appelé la police. "Elle nous a tous convaincus. J'ai l'impression qu'on ma volé ma confiance en la bonté de l'être humain", a-t-elle expliqué à Metro UK.



Condamnée à une peine avec sursis



Une enquête a rapidement conclu que Carla Evans avait bel et bien menti pour escroquer des fonds. Le 16 août dernier, le jugement est tombé : malgré la gravité des faits, elle a seulement été condamnée à une peine avec sursis et des travaux d’intérêt général. Selon le juge, Carla Evans a bénéficié d’une peine clémente grâce à ses deux enfants en bas âge. Néanmoins, la mère de famille regrette son geste. "Elle est non seulement pleine de remords, mais elle est aussi profondément honteuse, honteuse d'avoir blessée Karen Hobbs, qui est une personne au grand coeur", a fait savoir son avocat.