"On m'a enfermée dans une case, j'en ai d'ailleurs souffert" : Vitaa se confie sur son premier album
Publié : 10 juin 2021 à 15h25 par A.L.)
Vitaa a souffert de la sortie de son premier opus.
Crédit : Capture d'écran Instagram @Vitaa
En pleine promotion de son album "Sorore" réalisé en collaboration avec Amel Bent et Camélia Jordana, Vitaa s'est longuement confiée lors d'un entretien accordée à 20 Minutes. La chanteuse a notamment affirmé que les critiques subies au début de sa carrière avaient été difficiles à vivre.
En avril dernier, Amel Bent, Vitaa et Camélia Jordana ont rendu un bel hommage au talent de la rappeuse Diam's en décidant de reprendre le titre Marine, pour faire barrage au Rassemblement national (dénommé Front national jusqu'en 2018, ndlr). À un an de l'élection présidentielle de 2022, les trois chanteuses ont ainsi dévoilé une version plus soul et plus R'n'B que le morceau original.
Mais ce n'est pas tout. Le 4 juin dernier, c'est un album entier de reprises, baptisé Sorore, que le trio a dévoilé. Dans cet opus, les chanteuses revisitent leurs plus grands tubes, dont deux titres sortis dans le premier album de Vitaa, À fleur de toi, sorti en 2007. La chanteuse de 38 ans est d'ailleurs revenue sur les critiques essuyées après la sortie de ce premier disque lors d'un entretien à 20 Minutes.
"On m'a enfermée dans une case"
Si l'album s'est vendu à 900 000 exemplaires, Vitaa n'a pourtant pas été épargnée par les remarques. "Sincèrement, mon premier album, il était fait pour se faire défoncer. On a fait de moi l’artiste qui pleure, on m’a enfermée dans une case, j’en ai d’ailleurs souffert au début. C’était une tornade, un ascenseur émotionnel, je m’en suis pris plein la tête", a-t-elle ainsi confié.
"Je suis très fière de ces chansons qui étaient mes histoires. Je ne me suis jamais cachée derrière un personnage ou une image. C’était ma vie, je racontais mes histoires de femme. Quand j’écris une chanson, je ne me demande jamais si c’est dangereux", a affirmé l'acolyte de Slimane, avant de conclure : "On se fait toujours terminer d’une façon ou d’une autre quand on fait ce métier…".