Sexe : pourquoi les "Millennials" sont terrifiés à l’idée de faire l’amour ?
Publié : 7 mai 2018 à 15h00 par Aurélie Amcn
Crédit : Pixabay
Les Millennials sont effrayés par leur sexualité. Une récente étude explique même que les jeunes nés en 1980 et 2000 font de moins en moins l'amour. Pourquoi un tel phénomène ? On vous dit tout.
Les Millennials représentent la génération née entre 1980 et le début des années 2000s. On les surnomme aussi « la génération Y », à savoir la génération née avec les technologies, internet et les réseaux sociaux. Dès leur plus jeune âge, ils ont donc eu accès à certains contenus, comme les vidéos pornographiques. Une exposition précoce au sexe qui a aujourd’hui de nombreuses conséquences sur leur sexualité. Selon la récente étude du projet Next Steps menée par l’université College London et relayée par le Sunday Times et NewsWeek, les Millennials seraient de plus en plus effrayés par les relations sexuelles. Certains ne seraient d’ailleurs pas pressés de perdre leur virginité : on parle même d’une moyenne de 26 ans pour un premier rapport sexuel.« Les Millennials ont grandi avec une culture de l’hypersexualité qui a engendré chez eux une peur de l’intimité », commence par expliquer la psychothérapeute-psychanalyste Susanna Abse à nos confrères britanniques du Sunday Times. Elle estime même que les jeunes souffrent d’un complexe d’infériorité provoqué par les acteurs de films X. « Les femmes ont toujours de belles formes et de beaux corps tandis que les hommes sont constamment en érection. C’est assez décourageant pour certains jeunes », poursuit-elle. Les jeunes hommes ont en effet peur d’être humiliés pour la taille de leur sexe ou leurs performances, tandis que les jeunes femmes ont peur d’être jugées à cause de leurs formes. Ce résultat fait d’ailleurs écho à une enquête nationale menée en 2013 par la même université, College London : les Millennials ont des rapports sexuels de moins en moins fréquents, avec une moyenne de 4,9 fois par mois pour les hommes et de 4,8 fois par mois pour les femmes.