Découvrez quels fruits et légumes contiennent le plus de pesticides
6 juin 2019 à 9h27 par MT
Si vous n'achetez pas des produits bio, difficile de trouver des fruits et légumes qui ne contiennent pas des traces de pesticides. C'est le constat de l'association Générations Futures. Mais certains ont contiennent plus que d'autres.
L’association Générations Futures s’est basée sur les chiffres de la direction générale de la répression des fraudes sur une période de 2012 à 2017. 18 fruits et 32 légumes ont été retenus, tous soumis à des analyses pendant ce laps de temps.
Il est ressort selon l’association que plus de 71% des fruits et 43% des légumes non bio consommés en France présentent des résidus de pesticides. Et certains produits sont particulièrement exposés.
Ainsi les cerises gagnent la palme avec 89% des échantillons testés contenant des pesticides. Il y a ensuite les clémentines et les mandarines, puis le raisin, le pamplemouse, les pêches et nectarines, les fraises et les oranges. Tous ces fruits ont un taux supérieur à 80% des échantillons testés avec présente de pesticides.
Les fruits qui s’en sortent le mieux sont les prunes et les mirabelles avec la moitié « seulement » des échantillons concernés ; les avocats et le kiwi avec moins de 30% de produits contenant des pesticides.
Du côté des légumes, le céleri branche (84,9%) est malheureusement en tête de ce classement, suivi du céleri-rave (82,5%) puis des herbes fraiches, des endives et des laitues (tous trois entre 65 et 70%).
En revanche, au vu des analyses, il n’y a peut-être pas d’intérêt d’acheter du mais bio. Car seulement 0,8% des échantillons testés en non-bio présentent des traces de pesticides. Très peu de traces ont été trouvées également dans les asperges et la betterave.
Enfin trouver des traces de pesticides c’est une chose, mais après il faut savoir en quelle quantité. Ainsi le dépassement des limites maximales autorisées concerne en priorité les ananas, les cerises et les kiwis et côté légumes les herbes fraiches et les deux céleris.
À noter enfin pour être complet, que cette étude ne fait pas la différence entre les produits issus de France, de l’Union Européenne ou d’ailleurs.