Santé : pourquoi il ne faut surtout pas manger trop de graines de pavot !

Publié : 2 mars 2019 à 17h45 par A.L.

WIT FM
Crédit : Pixabay

Vendredi 1er mars dernier, les autorités sanitaires ont tiré la sonnette d'alarme et ont recommandé de ne pas trop consommer d'aliments avec des graines de pavot. Explications.

On le sait : consommer certains aliments sans modération n’est jamais une bonne chose. Et si vous adorez manger des baguettes avec des graines de pavot, ce qui suit ne va pas vous faire plaisir. La direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) et la direction générale de la santé viennent de publier un communiqué commun, ce vendredi 1er mars, indiquant qu’il fallait éviter de manger trop de pain aux graines de pavot qui peuvent contenir des teneurs élevées en morphine et codéine.

 

En effet,  les autorités sanitaires ont été informées par le Centre Antipoison de Paris que des personnes ayant consommé des pains aux graines de pavot présentaient "des taux anormalement élevés d'alcaloïdes (morphine et codéine) dans leurs urines". L'analyse des graines des produits consommés a confirmé la teneur élevée en alcaloïdes, et les autorités enquêtent actuellement "pour identifier l'origine de cette contamination et déterminer si des produits actuellement commercialisés sont concernés".

 

Surconsommation de pavot : quels sont les principaux symptômes ?

 

"Somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons, bouche sèche, nausées, vomissements, constipation, rétention d’urine"… Nombreux sont les symptômes qui peuvent apparaître suite à une trop grande consommation de graines de pavot comme l’indiquent les autorités sanitaires dans le communiqué.

 

Utilisées dans la fabrication des médicaments dits opioïdes – notamment pour leurs propriétés analgésiques - la codéine et la morphine qui sont issues du pavot, sont donc à proscrire en "quantités significatives", et ce surtout avant de conduire (ou toute autre activité requérant de la concentration) ou chez les populations à risque (femmes enceintes ou allaitantes, enfants, personnes ayant un risque de rétention urinaire et personnes à risque respiratoire).