Suivre un régime végétarien ou vegan augmenterait le risque d’AVC
7 septembre 2019 à 10h45 par Mélanie Hroorakvit
Selon une récente étude britannique, les végétariens et autres vegans seraient plus sujets à des risques d'accident vasculaire cérébral que les autres.
Relayée par CNN, une très sérieuse étude vient d’être publiée par le British Medical Journal, remettant en cause le rôle de la viande dans notre santé. En effet, les personnes végétariennes et vegans arguent le plus souvent vouloir s’en passer, afin de préserver une meilleure hygiène de vie, seulement, il se pourrait qu’ils aient faux sur toute la ligne. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’université d’Oxford ont regroupé un panel de 48 188 personnes sans antécédents cardiaques. Les participants ont ensuite été divisés en trois groupes distincts, selon leur régime alimentaire : les mangeurs de viande (24 428), les pesco-végétariens (7 506) et les végétariens et vegans (16 254). Les scientifiques ont ensuite analysé leurs données de santé durant près de 18 ans et le premier résultat est sans appel, les personnes qui mangent du poisson ainsi que les végétariens et les vegans présentaient des taux de cardiopathie ischémique inférieurs de 13% à 22% par rapport aux carnivores. Les chercheurs expliquent cette différence par le fait que les végétariens et les pesco-végétariens ont tendance à enregistrer des indices de masse corporelle plus faibles et sont moins propices au cholestérol et au diabète.
The research found that vegetarians and vegans had a 20% higher risk of stroke than meat-eaters, particularly hemorrhagic stroke. This translates to 3 more cases of stroke per 1,000 people over 10 years https://t.co/oiKoGdLsWc
— CNN (@CNN) 6 septembre 2019
Un risque d’AVC accru de 20% chez les végétariens et les vegans
Néanmoins, on ne retrouve pas le même son de cloche pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui seraient 20% plus élevés chez les végétariens et vegans que chez les carnivores, sûrement dû à leur carence en vitamine B12. Ce risque ne concerne cependant pas les personnes consommant uniquement du poisson. Les auteurs de l’étude précisent toutefois qu’il faudrait effectuer des recherches supplémentaires pour étayer au mieux ces résultats.