Une octogénaire conservait dans sa baignoire le corps de son fils mort depuis 6 ans

25 novembre 2019 à 15h50 par A.L.

WIT FM
Le corps de son fils décédé était régulièrement toiletté.
Crédit : Pixabay

Ce vendredi 22 novembre, des pompiers de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen en Seine-Maritime, ont fait une macabre découverte. Sans nouvelle d'une octogénaire, ils se sont rendus chez elle pour vérifier son état de santé et ont trouvé le corps momifié de son fils mort depuis six ans.

Le vendredi 22 novembre dernier, sans nouvelle d’une octogénaire, le centre communal d’action social de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen en Seine-Maritime, ont envoyé des pompiers chez elle. Arrivés sur place dans la soirée, les secouristes ont alors pénétré dans la maison en cassant le carreau d'une fenêtre du premier étage. "Tous les volets étaient toujours clos, ils sont passés par la seule fenêtre où un volet était mal fermé", a expliqué un voisin au journal régional Paris-Normandie.

Une macabre découverte

En arrivant à l'intérieur, ils ont alors fait une effroyable découverte : dans la salle de bain de cette retraitée âgée de 82 ans, les sapeurs-pompiers ont retrouvé le corps momifié sans vie de son fils. Allongé dans la baignoire, ce dernier était décédé, selon sa mère, depuis six ans. Horrible détail : la femme le toilettait et l'habillait régulièrement. Cette dernière a été retrouvée allongée par terre dans l’entrée souffrant de déshydratation. Elle a donc été immédiatement transférée au CHU. 

Chez les voisins du quartier, la stupéfaction prend le dessus. "On ne l'avait pas vu depuis des années. On pensait qu'il était parti continuer sa vie ailleurs", a confié une voisine au Paris-Normandie. "Avant, on les voyait tous les deux quand ils sortaient pour aller faire leurs courses. Lui marchait à quinze mètres derrière elle. Depuis on la voyait faire la même chose, mais seule". Toujours selon cette voisine, l'octogénaire "n'avait plus toute sa tête". "Elle parlait à voix haute toute seule. Elle ne sortait que pour ses courses, sinon elle vivait seule, elle n'ouvrait à personne", a-t-elle expliqué en ajoutant : "Les livreurs nous laissaient des paquets. On sonnait chez elle, elle ouvrait à peine la porte, prenait le paquet et refermait aussitôt". Une autopsie va être pratiquée la semaine prochaine afin de tenter de déterminer les causes et la date exacte de la mort de son fils.